FESTIVAL OCTOPUS
Inventeurs d'Instruments
du 18 au 28 février au Point Ephémère, Paris
Octopus, tout d'abord fanzine indépendant, puis rattaché à la revue Mouvement, puis webzine depuis quelques années, défend ces pratiques transversales et novatrices, par ses publications via internet, articles de fond et actualités, compilations de ressources autour des activistes sonores. Mais depuis 6 années déjà, cette approche informative est complétée par des actions de terrain, notamment avec l'organisation d'un festival dédié aux musiques et expressions sonores hors normes, hors sentiers battus, où la création d'instruments sonores et musicaux se taille la part belle.
Depuis 3 années, on note l'apparition d'installations sonores, avec le partenariat de l'incontournable city Sonics dont plusieurs productions sont présentées ces dernières éditions.
Le festival 2009 restera dans cette mouvance, proposant un programme entre concerts et installations.
programme exposition
Gramophonies
Yann Rocher + Carl Seleborg + Grégoire Carpentier (Fr)

Image City Sonics
Avec pour point de départ l’invention du phonographe et du gramophone, cette installation de 78 gramophones miniatures, est un véritable récit sonore, une série de machines imaginaires…. De plus près ces gramophones ressemblent à des fleurs, des bouches, à des êtres aux noms étranges : suprémophones, anthropophones, phonocrates, brontophones ou falsettographes, autant de créatures polymorphes avec pour point commun la forme de pavillon. Accompagnés d’autres sons, d’extraits de Mémoires et observations de Thomas A. Edison sont diffusés en américain et en français dans l’installation, au fil d’une partition qui définit leur position dans le temps. Quatre tableaux se succèdent ainsi, abordant à chaque fois un thème particulier des textes d’Edison : l’invention du phonographe, l’homme et la machine, la surdité, l’inventeur et la société.
AMUSIA

Iulia Bopa, Yvat & Adrian Tabacaru (Ro)
Amusia est une installation immersive composée de sept dômes métalliques sonores et lumineux. Coiffé d’un casque, le spectateur est invité à passer ses mains au milieu de ces sphères pour déclencher des plages sonores, voix féminines ou autres nappes électroniques. Isolé des bruits du monde extérieur, il crée son propre espace sonore plongé dans un univers mystérieux, insaisissable et insondable.
Le titre de cette installation est une sorte de mot valise. Amusia évoque de prime abord le fait de s'amuser. Pourtant, sa signification première en grecque désigne une personne "amusiquée", qui ne peut discerner ni reproduire correctement la hauteur des notes de musique. Or lorsque l'on connaît la place de la déclamation, de la prosodie et donc de la musique dans la société grecque, quelqu'un atteint d'Amusia est considéré comme une personne acullturée. Un être peu digne d'intérêt, qui n'a non seulement pas de culture musicale, mais aucune culture tout simplement, tant les textes, la poésie et la façon de les "déclamer-chanter" est importante.
Or dans cette installation, on est bien dans une position de fabriquer, et donc d'écouter de la musique, ce qui me fait penser que le titre privilégie l'approche ludique.
Côté culture, notons la référence à René Magritte, de par la forme de ces demi-sphères chantantes évoquant "La voix des sphères" un tableau du peintre suréaliste de 1928.
Amusia a été crée à City Sonics, en territoire Belge, patrie de magritte et de bien d'autres suréalistes.
Amusia
Une performance-concert de musique électronique intéractive à 4 mains aura lieu le soir du vernissage, 18 février.
CONCERT
Le 26 FEVRIER 2009
FEROMIL
Feromil (Fr), de son vrai nom Emilien Leroy, est un musicien performeur né en 1976 et originaire de
Dunkerque. Feromil est un de ses nombreux avatars qui se produit avec masques et instruments intrigants. Dans le cadre de sa très insolite Symphonie pour ferrailleurs, il s’arme d’un détecteur de
métaux qu’il manipule à bras le corps pour faire chanter le métal. Le détecteur de métaux devient ainsi un instrument détourné, proche du thérémine, qui possède un large spectre de sons et qui
permet de traduire le chant, le chuchotement, le hurlement ou le grondement du métal.
Musique de bruits... Bruits dans la musique...
Article Octopus
JEAN-FRANCOI LAPORTE
Créateur intuitif, Jean-François
Laporte (Can) apprend la musique à travers l’utilisation concrète de la matière sonore. Construisant sa démarche de composition sur l’écoute active de la réalité de chaque son, il vise à
développer une compréhension des structures internes qui les animent. Sa musique est donc le résultat d’un travail de complicité avec le matériau brut, ses gestes créateurs proposant des
constructions puisées à même les sonorités abordées. Ces dernières proviennent tant de l’environnement quotidien que des instruments de musique traditionnels ou inventés, sans aucune forme de
hiérarchie.
Article Octopus
PRESHISH MOMENTS
Michael Carter aka Preshish Moments (USA) est un musicien électronique originaire de San Francisco. Il est affilié au label Daly City Records (Mochipet,
Bloodysnowman) sur lequel est paru l’an dernier son premier album Let’s Be Friends. Dans la lignée d’artistes comme Venetian Snares, Preshish Moments se plait à mélanger les genres, alternant
breakcore, electronica, hip-hop, house, pop et noise music dans un patchwork musical des plus hétéroclites.
Article Octopus
Renseignements
Point Ephémère
Octopus
online
Dossier spécial Octopus
Dossier de presse Octopus 2009
Inventeurs d'Instruments
du 18 au 28 février au Point Ephémère, Paris
Octopus, tout d'abord fanzine indépendant, puis rattaché à la revue Mouvement, puis webzine depuis quelques années, défend ces pratiques transversales et novatrices, par ses publications via internet, articles de fond et actualités, compilations de ressources autour des activistes sonores. Mais depuis 6 années déjà, cette approche informative est complétée par des actions de terrain, notamment avec l'organisation d'un festival dédié aux musiques et expressions sonores hors normes, hors sentiers battus, où la création d'instruments sonores et musicaux se taille la part belle.
Depuis 3 années, on note l'apparition d'installations sonores, avec le partenariat de l'incontournable city Sonics dont plusieurs productions sont présentées ces dernières éditions.
Le festival 2009 restera dans cette mouvance, proposant un programme entre concerts et installations.
programme exposition
Gramophonies
Yann Rocher + Carl Seleborg + Grégoire Carpentier (Fr)

Image City Sonics
Avec pour point de départ l’invention du phonographe et du gramophone, cette installation de 78 gramophones miniatures, est un véritable récit sonore, une série de machines imaginaires…. De plus près ces gramophones ressemblent à des fleurs, des bouches, à des êtres aux noms étranges : suprémophones, anthropophones, phonocrates, brontophones ou falsettographes, autant de créatures polymorphes avec pour point commun la forme de pavillon. Accompagnés d’autres sons, d’extraits de Mémoires et observations de Thomas A. Edison sont diffusés en américain et en français dans l’installation, au fil d’une partition qui définit leur position dans le temps. Quatre tableaux se succèdent ainsi, abordant à chaque fois un thème particulier des textes d’Edison : l’invention du phonographe, l’homme et la machine, la surdité, l’inventeur et la société.
AMUSIA

Iulia Bopa, Yvat & Adrian Tabacaru (Ro)
Amusia est une installation immersive composée de sept dômes métalliques sonores et lumineux. Coiffé d’un casque, le spectateur est invité à passer ses mains au milieu de ces sphères pour déclencher des plages sonores, voix féminines ou autres nappes électroniques. Isolé des bruits du monde extérieur, il crée son propre espace sonore plongé dans un univers mystérieux, insaisissable et insondable.
Le titre de cette installation est une sorte de mot valise. Amusia évoque de prime abord le fait de s'amuser. Pourtant, sa signification première en grecque désigne une personne "amusiquée", qui ne peut discerner ni reproduire correctement la hauteur des notes de musique. Or lorsque l'on connaît la place de la déclamation, de la prosodie et donc de la musique dans la société grecque, quelqu'un atteint d'Amusia est considéré comme une personne acullturée. Un être peu digne d'intérêt, qui n'a non seulement pas de culture musicale, mais aucune culture tout simplement, tant les textes, la poésie et la façon de les "déclamer-chanter" est importante.
Or dans cette installation, on est bien dans une position de fabriquer, et donc d'écouter de la musique, ce qui me fait penser que le titre privilégie l'approche ludique.
Côté culture, notons la référence à René Magritte, de par la forme de ces demi-sphères chantantes évoquant "La voix des sphères" un tableau du peintre suréaliste de 1928.
Amusia a été crée à City Sonics, en territoire Belge, patrie de magritte et de bien d'autres suréalistes.
Amusia
Une performance-concert de musique électronique intéractive à 4 mains aura lieu le soir du vernissage, 18 février.
CONCERT
Le 26 FEVRIER 2009
FEROMIL

Musique de bruits... Bruits dans la musique...
Article Octopus
JEAN-FRANCOI LAPORTE

Article Octopus
PRESHISH MOMENTS

Article Octopus
Renseignements
Point Ephémère
200, quai de Valmy 75010 Paris
01 40 34 02 48
Métro 7bis Louis Blanc, Métro 7 Louis Blanc, Métro 7bis Jaurès, Métro 5 Jaurès, Métro 2 Jaurès, Métro 11 Jourdain
Dossier spécial Octopus
Dossier de presse Octopus 2009