CITY SONIC 2012 EN RETOUR
Workshop des étudiants de l'ESAD de Strasbourg et de la Faculté d'Architecture et d'Urbanisme de Mons
Encadrement Stéphan Kozik
L'idée de départ est de réunir quatre étudiants, en l'occurrence deux architectes montoises et deux étudiants de l'École Supérieure des Arts Décoratif de Strasbourg, et de les faire travailler autour d'une œuvre sonore collective installée dans la cour intérieure de la Faculté d'architecture.
Des artistes se frotteront ainsi à l'approche architecturale et des aménageurs à l'approche artistique, dans un esprit d'ouverture de leurs pratiques respectives par le jeu du travail commun et de l'échange.
Stéphan Kozik, artiste montois encadre ce workshop où l'espace public est questionné par le travail de ces jeunes artistes et aménageurs, chacun amenant sa sensibilité et ses savoir-faire pour faire sonner cet espace.
Après de nombreux essais, expériences, parfois tâtonnements, le projet se construit peu à peu, en fonction des contraintes du lieu (acoustiques, passages publics, proximité des salles de cours...) mais aussi des aléas et aux restrictions liés au matériel de diffusion.
Néanmoins, comme dans tout projet, l'écriture et la réalisation in situ s'effectue en résolvant chaque problème par une réflexion sur le discours, l'esthétique et les techniques adéquates, et l'œuvre se met progressivement en sons et en espace.
Il s'agira de donner de la voix à certaines parois, vitres, par des craquements, bruissements d'objets qui semblent se fendiller, se morceler, être dotés d'une vie organique qui animera cette cour d'étranges sonorités.
Des hauts-parleurs vibreurs font tressaillir des vitres à tel point de donner l'illusion d'une surface vivante, parfois à la limite de se fendre en mille éclats cristallins.
Heureusement, si l'impression est forte, le matériau n'en subira aucun dommage et conservera son intégrité physique. Le son est aussi un moyen de jouer sur l'illusion, en modifiant sensiblement la perception des ambiances du lieu.