SILENCES
ÉLECTRIQUES
Installation sonore
Abbaye de Noirlac (Cher)
Du 23/07/2011 au 18/09/2011
L'Abbaye de Noirlac a été construite 1150 par un petit groupe de moines venus de Clairvaux, siège de l’ordre
cistercien de Saint-Bernard.
Cette ordre prôna une vie ascétique qui s'appuie notament sur des abbayes construites dans des lieux reculés , les déserts,
et un silence, non pas imposé par le "vœu du silence", mais très fortement recherché.
Il est donc naturel que dans ce magnifique lieu, centre labélisé Centres culturels de
rencontre où la création sonore est l'un des principaux axes de la programmation artistique, les Silences Électriques de Christina Kubisch trouvent leur place.
Notes de l'Abbaye de
Noirlac
L’Escale estivale, c'est offrir l'hospitalité à un artiste de
rayonnement international, lui permettre de poser son bagage à l'abbaye le temps d'un été, de faire ainsi une escale estivale à Noirlac. Installations visuelles ou sonores, les œuvres sont le
résultat d'une rencontre unique entre une personnalité, l'engagement de sa démarche artistique et la force symbolique d'un monument exceptionnel. Cette année, l'abbaye accueille Christina
Kubisch.
Silences électriques
Conception : Christina Kubisch
Installations dans l’abbatiale, la salle capitulaire, le cloître et les jardins de l’abbaye
Du 23 juillet au 18 septembre
Tout l’été, cinq créations sonores et visuelles vont habiter Noirlac. Elles sont le produit de la rencontre entre une
figure majeure de l’art sonore international, l’artiste berlinoise Christina Kubisch, et un ensemble monastique cistercien sobre, magistral où continue « d’abonder la grâce ». Des
œuvres qui vont entrer en résonance avec l’architecture de l’abbaye, de l’intérieur vers l’extérieur, jusqu’au jardin et son verger en caressant de lumière noire l’épiderme des murs pour en
éveiller leur mémoire.
« Je veux faire entendre Noirlac », déclare Christina Kubisch. « Je souhaite créer une dimension sonore, car
le son est aussi important que le visuel, bien qu’il ne participe que rarement de l’émotion esthétique qu’on ressent dans un site patrimonial. Le son révèle l’espace, aiguise le regard et la
sensibilité intérieure. »
Le son est tenu au silence et le silence est rempli de sons. Le compositeur John Cage nous en avait instruit. Du cloître à
l’église abbatiale, Christina Kubisch nous convie à écouter, éprouver, suivre, rompre et à faire exister les silences et les sons dans l’épaisseur de l’espace.
Dans la profondeur de l’abbatiale, s’accorde et s’épuise la perfection des diapasons. Dans la salle capitulaire, les
photographies à la lumière noire viennent éveiller la mémoire des murs de l'abbaye.
Au jardin du cloître, sous un ciel rayé de câbles, nous captons, à l’aide de casques électromagnétiques, les silences du
monde collectés et enregistrés par l’artiste dans toutes les langues.
Dehors, d'un obscur puits, remonte la parole de l'eau, plus loin, dans un jardin secret, se reflètent les paysages...
Dominique Truco : Commissariat et texte de présentation
Cette installation a été réalisée dans le cadre du Programme Odyssée – ACCR avec le soutien du Ministère de la
Culture et de la Communication
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de présentation des installations
Installations visibles tous les jours, de 10h à 18h30