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2e CONGRÈS MONDIAL

D'ÉCOLOGIE SONORE

ÉCOLOGIE SONORE

ET ÉCOLOGIE GÉNÉRALE 

Roberto Barbanti

 

Maître de conférence Paris 8 – Directeur du LAMU Paris

 

20 Août 2012 à 16H45 - Maison Stella à Saillon -Suisse


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A l'écoute : Pour une approche complexe et polysensorielle de la réalité

 

 

L'écologie sonore

 

Il existe différentes formes d'écologies sonores. On note tout d'abord un débat sur la terminologie entre écologie sonore et écologie acoustique.  Que relèvent chacune de ces deux expressions, et dans quels cas sont-elles les plus légitimes ?


L'extension des limites

Il faut parfois pousser au-delà des limites habituelles liées la tradition musicale, comme un processus radical de l'écoute, sortir des champs de la mélodie, intégrer d'autres paramètres dont celui de l'espace. De nombreux mouvements artistiques et artistes s'y sont essayé depuis longtemps déjà. Les concepts et pratiques liés à l'écologie sonore ont été mis en lace et explorés par des artistes et structures tels Murray Shaffer, le Lamu, le CES, Aciréne...

 Avec notamment les arts multimédia, l'art déborde aujourd'hui sur la vie, il est une forme de vie. 

 

L'extension du contexte social

De l'écologie générale à écologie sonore

 

L'aspect épistémologique

Le décryptage de l'écologie sonore passe par le concept de la complexité, notion issue des sciences biologiques, ainsi que par celui la théorie des  systèmes, où chaque élément est nécessaire pour expliquer chacun des autres éléments. On envisage ici des temps biologiques différents des celui des  temps humains, pour par exemple penser le monde animal au travers la communication esthétique.

Les sciences humaines ne peuvent en effet se passer de l'esthétique, de la subjectivité

 

La thématisation du monde

On est est ici confronté à la philosophie analytique, dans la vision  du monde de l'art. L'art est l'art constitue un énoncé, un concept qui s'ancre dans une tautologie forte.

Mais on peut aussi penser qu'il ne faut être dans le monde de l'art pour apprécier ce ce dernier, pour ne pas risquer de s'enfermer dans un repli sur soi autodioréférenciel.

Si l'on revient au monde animal en comparaison des perceptions sensorielles, le monde humain ne voit pas les UV alors certaines espèces du monde animal, les abeilles par exemple les voient, et que d'autres animaux entendent des fréquences inaudibles pour l'homme. 

Nos sommes tous dans le même monde et ne pouvons nous en extraire

 

Le rôle des mémoires exosomatiques par les canaux spacio temporels

Quelles sont les mémoires non humaines que l'on puisse prendre en compte et analyser ?. Avec quels outils conceptuels, technologies ?

L'écologie sonore contemporaine intègre le monde dans une certaine globalité, ce n'est pas simplement le fait de lutter contres les nuisances mais  celui d'entendre le monde dans sa polysémie sémantique.

Aujourd'hui, dans le monde de l'art, l'écologie est de plus en plus exprimés de façon globalisée, qui ne constitue plus un phénomène à part mais une pensée générale sur le monde.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tag(s) : #REFLEX'SONS